Le projeteur de sott ou lampe à signaux est un projecteur spécialement conçu pour transmettre des signaux lumineux, généralement codés selon l'alphabet morse.
les militaires utilisent beaucoup ce moyen de transmission très discret mais de très courte portée pendant les ravitaillements ou les formations proches des navir...es
dans la marine nationale se sont les timoniers qui pratiquent les officiers de marine on une petite formation
dans la marine Américaine se sont les signal man ils sont les plus rapides
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Historique
La lampe sott Appelée aussi ALDIS fut inventée au début du XXe siècle par Arthur Cyrille Webb Aldis et largement utilisée dans le monde entier et durant tout le siècle, pour la transmission par signaux lumineux, principalement dans la marine marchande et les forces armées. Un fabricant historique et toujours en activité de lampes à signaux est la société britannique Francis[1].
Aspects techniques[modifier]
Pour faciliter la transmission de caractères codés en morse, la lampe Aldis possède, plutôt qu'un interrupteur classique, une gâchette à retour automatique. La plupart des lampes Aldis doivent être reliées au secteur (ou au circuit principal d'un navire), mais certains modèles de taille plus petite (proches de la lampe torche) peuvent posséder une batterie. La portée moyenne d'un instrument de taille normale est de 8 miles marins[2]. La puissance d'une lampe Aldis est d'environ 50 W.
Certains modèles forment les signaux par l'allumage et l'extinction intermittents de l'ampoule, alors que d'autres utilisent un système de volets amovibles que l'on relève et rabat pour transmettre les caractères codés. Il semble que l'on trouve plus fréquemment le premier type dans le milieu de l'aviation et le second dans celui de la marine.
Utilisation de la lampe Aldis aujourd'hui
La lampe Aldis a gardé deux usages principaux.
Utilisation de la lampe Aldis en aviation[modifier]
Dans le domaine de l'aviation civile et militaire, la lampe Aldis peut être utilisée par la tour de contrôle pour communiquer avec un aéronef à vue, par exemple pour lui donner des instructions de décollage ou d'atterrissage en cas de panne radio. Les messages transmis par la tour de contrôle utilisent deux couleurs (vert et rouge) et suivent le code ci-dessous[3].
À un aéronef en vol :
* feu vert continu = "vous pouvez atterrir"
* série d'éclats verts = "revenez et atterrissez"
* feu rouge continu = "cédez le passage à un autre aéronef mais soyez prêt à atterrir ultérieurement"
* série d'éclats rouges = "n'atterrissez pas sur cet aérodrome"
À un aéronef au sol :
* feu vert continu = "vous pouvez décoller"
* série d'éclats verts = "vous pouvez circuler"
* feu rouge continu = "cessez de circuler"
* série d'éclats rouges = "quittez la piste d'atterrissage"
Utilisation de la lampe Aldis pour la communication maritime
La convention internationale Solas impose à tous les navires de posséder un système permettant la transmission de signaux lumineux[2]. Dans le monde de la marine marchande et militaire, la lampe Aldis est utilisée pour les communications en morse lumineux durant les périodes de silence radio ou en cas de panne radio. Les communications ne peuvent s'établir ainsi qu'entre navires en vue ou entre la côte et les navires suffisamment proches. La distance entre la station émettrice et réceptrice ne doit pas excéder 8 miles marins (soit environ 15 kilomètres). Cependant la nuit, dans le but d'augmenter la portée on peut utiliser la diffusion des signaux lumineux par les nuages bas, lesdits signaux peuvent alors être vus à plusieurs dizaines de kilomètres.
Un navire en situation de détresse peut également se servir de la lampe Aldis pour se signaler à un aéronef, voire pour communiquer avec celui-ci suivant les codes reconnus internationalement (SOS en morse, et/ou en signifiant une situation précise par une lettre ou un groupe de lettres déterminés de l'alphabet : "T" - pour "nous avons compris vos instructions", "RPT" .-. .--. - pour "nous n'avons pas compris" (répétez), "N" -. pour "nous ne sommes pas en mesure de suivre vos consignes", etc.[4]).
Morse lumineux (US Navy, mars 2005).
Le code peut être transporté via un signal radio permanent que l'on allume et éteint (onde continue, ou continuous wave en anglais, généralement abrégé en CW), une impulsion électrique à travers un câble télégraphique (très rare de nos jours), un signal mécanique ou visuel (flash lumineux). Aujourd'hui, la capacité à émettre des signaux en morse lumineux reste exigée pour devenir officier de la marine marchande dans de nombreux pays, dont la France[4]. L'idée qui préside à l'élaboration du code morse est de coder les caractères fréquents avec peu de signaux, et de coder en revanche sur des séquences plus longues les caractères qui reviennent plus rarement. Par exemple, le « e », lettre très fréquente, est codé par un simple point, le plus bref de tous les signes. Les 25 autres lettres sont toutes codées sur quatre signaux au maximum, les chiffres sur cinq signaux. Les séquences plus longues correspondent à des symboles les plus rares : signes de ponctuation, symboles et caractères spéciaux.
Deux types de code morse ont été utilisés, chacun avec ses particularités quant à la représentation des symboles de l’anglais écrit. Le code morse américain[5] a été utilisé dans le système télégraphique à l’origine de la première télécommunication à longue distance. Le code morse international est le code le plus communément utilisé de nos jours.
Parallèlement au code morse[6], des abréviations commerciales plus élaborées ont été créées codant des phrases complètes en un seul mot (groupe de 5 lettres). Les opérateurs de télégraphie conversaient alors en utilisant des mots tels que BYOXO (Are you trying to crawl out of it?), LIOUY (Why do you not answer my question?"") et AYYLU (Not clearly coded, repeat more clearly.). L’intention de ces codes était d’optimiser le coût des transmissions sur les câbles. Les radioamateurs utilisent toujours certains codes appelés Code Q et Code Z. Ils sont utilisés par les opérateurs afin de s’échanger des informations récurrentes, portant par exemple sur la qualité de la liaison, les changements de fréquences et les télégrammes.
Chronomètre de marine
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Chronomètre de marine
Chronomètre de marine
...Chronomètre de marine à double barillet de Breguet (1815).
Inventé par Christiaan Huygens en 1675
modifier Consultez la documentation du modèle
Un chronomètre de marine est une horloge suffisamment précise pour être utilisée comme une base de temps portable, y compris sur un véhicule en mouvement. Le développement de ces instruments au cours du XVIIIe siècle constitua une avancée technologique majeure, car la connaissance précise de l'heure durant un voyage au long cours était nécessaire à la navigation astronomique pour pouvoir déterminer la longitude. Le premier chronomètre véritable fut le résultat des efforts acharnés d'un seul homme, John Harrison, au long de 31 années d'essais et erreurs (en) ; cela devait révolutionner l'art de la navigation maritime (et par la suite aérienne) alors que le colonialisme prenait son essor.
Le terme chronometer fut apparemment créé en 1714 par Jeremy Thacker (en), un des premiers concurrents pour le prix proposé par le Longitude Act la même année[1], mais le mot « chronomètre » est d'apparition un peu plus ancienne en français, dans le sens de métronome[2] ; actuellement, il désigne plus généralement des montres testées et certifiées satisfaisant à certains standards de précision (ainsi, le mot « chronomètre » ne peut apparaître sur une montre suisse que si elle a été certifiée par le COSC), et utilisées le plus souvent pour des mesures de durées courtes, telles que celles des compétitions sportives.
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Chronomètre de marine
Chronomètre de marine
...Chronomètre de marine à double barillet de Breguet (1815).
Inventé par Christiaan Huygens en 1675
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Un chronomètre de marine est une horloge suffisamment précise pour être utilisée comme une base de temps portable, y compris sur un véhicule en mouvement. Le développement de ces instruments au cours du XVIIIe siècle constitua une avancée technologique majeure, car la connaissance précise de l'heure durant un voyage au long cours était nécessaire à la navigation astronomique pour pouvoir déterminer la longitude. Le premier chronomètre véritable fut le résultat des efforts acharnés d'un seul homme, John Harrison, au long de 31 années d'essais et erreurs (en) ; cela devait révolutionner l'art de la navigation maritime (et par la suite aérienne) alors que le colonialisme prenait son essor.
Le terme chronometer fut apparemment créé en 1714 par Jeremy Thacker (en), un des premiers concurrents pour le prix proposé par le Longitude Act la même année[1], mais le mot « chronomètre » est d'apparition un peu plus ancienne en français, dans le sens de métronome[2] ; actuellement, il désigne plus généralement des montres testées et certifiées satisfaisant à certains standards de précision (ainsi, le mot « chronomètre » ne peut apparaître sur une montre suisse que si elle a été certifiée par le COSC), et utilisées le plus souvent pour des mesures de durées courtes, telles que celles des compétitions sportives.
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